Le défi des données extra-financières

Sur le chemin de la présentation des données extra-financières, les plus importants défis sont le silotage de la gestion de données et l’embarquement des équipes IT dans la stratégie ESG. Dans cet article nous nous concentrons sur le plus grand obstacle à savoir la collecte des données, le second obstacle fera l’objet d’un article dédié. Aujourd’hui les sources de données sont disparates et différentes équipes au sein de la même entreprise se lancent dans la collecte de la donnée. Cette donnée la plupart du temps va concerner un ou plusieurs périmètres :

  • Les émissions liées aux déplacements professionnels,
  • Les données sur la démographie de l’entreprises,
  • Les données par entité ou au niveau groupe,
  • Un élément de la chaîne de valeur en amont ou en aval (achats de biens/services, transport, distribution, production…),
  • etc…

Cette mission de collecte de données est très honorable, mais peut devenir une énorme source de frustrations au moment de la consolidation car il arrive souvent que l’on se rende que la qualité et la complétude de la donnée ne sont pas au rendez-vous. D’après Coupa , 74 % des entreprises se disent incapables d’affirmer avec certitudes que leurs partenaires supply chain les plus proches respectent les normes ESG (Environnement, Social & Gouvernance).

Quand vient la consolidation, les équipes réalisent amèrement que parfois pour le même périmètre les données divergent et qu’il manque certaines données pour compléter la consolidation. La donnée manquante et la mauvaise donnée deviennent des équivalents de la peste et du choléra. Il est souvent difficile de relever des données ESG pertinentes par manque de standardisation de celle-ci. Ajoutons un troisième fléau pour corser le tout: le temps gâché! En effet, le travail fourni pour cette collecte aurait pu être investi différemment si les équipes savaient qu’elles étaient en train de travailler sur les mêmes périmètres de données. Celui qui part à la quête des informations ESG va se poser principalement les questions suivantes :

  • Quelles sont les données dont j’ai besoin pour remplir mes obligations en matière de transparence ou pour évaluer le risque climatique de mon portefeuille ?
  • Est-ce que je dispose de suffisamment de données dans mes systèmes ou faut-il que j’aille chercher des données externes ?
  • Si oui, quelles sont alors les sources de données externes les plus pertinentes ?
  • Est-ce que l’environnement dont elles proviennent est suffisamment riche en termes de segmentation clients, d’offres existantes, de process et d’exigences de reporting ?

Même dans les entreprises où les données ESG sont disponibles en nombre, il reste très complexe d’identifier lesquelles témoignent d’une réelle corrélation avec l’activité ou l’impact environnemental de l’entreprise et lesquelles restent secondaires. Déterminer des seuils quantitatifs pertinents est ici un enjeu clé souvent non résolu par les entreprises, malgré une appréhension croissante de leur exposition aux risques ESG

La mauvaise qualité de la donnée, le manque de données et la définition du périmètre de la collecte sont les principales raisons qui conduisent à une divulgation erronée des données ESG. Cet exercice de présentation des données ESG qui n’était pas contraint légalement, va devenir progressivement sanctionnable pour la majorité des entreprises européennes dans le cadre de l’application de la directive CSRD qui s’applique depuis le 1er janvier 2024.

L’application de la directive européenne CSRD se fait en 3 temps selon les entreprises concernées :

Source:

Bien que contraignante, il faut aborder cette directive comme une opportunité au sein de l’entreprise. Il faut la voir plus comme une innovation qui va entraîner des adaptations par rapport à l’existant, et non une révolution car l’idée n’est pas de transformer radicalement l’entreprise. Bon nombre de sociétés sont déjà sur la bonne voie et l’idée est de pouvoir les accompagner à travers des procédés et des outils innovants. Comme toute innovation il y a un triptyque auquel nul ne peut y échapper sous peine de voir ses efforts anéantis: une plateforme, une équipe et une approche. La plateforme à elle seule ne suffit guère, encore faut-il mettre en place la bonne approche aux mains des personnes concernées afin de garantir la réussite de la mission.

Une des plateformes innovantes qui permettra aux entreprises de préparer la communication de données ESG est Salesforce Net Zero Cloud. C’est une plateforme de cloud computing qui permet de préparer son empreinte carbone et hydrique, de visualiser les facteurs sociaux et de gouvernance de l’entreprise. Elle permet également de préparer l’audit et la publication des données ESG de l’entreprise. La centralisation des données dans une plateforme unique permettra :

  • La valorisation de la relation clients/fournisseurs en favorisant la transparence
  • La mise en avant des choix stratégiques disruptives
  • La clôture et l’auditabilité des données en interne et en externe
  • La préparation aux certifications et labels
  • La préparation de plans d’actions et leur suivi

Le but de ce blog est de vous partager régulièrement des articles sur la manière dont Salesforce Net Zero Cloud peut vous accompagner dans la préparation et la communication des données ESG.